Panneaux solaires à Charleroi
Comment ça marche les panneaux solaires ?
Les panneaux solaires ou photovoltaïques ont un fonctionnement qui repose sur plusieurs éléments qui ont chacun un rôle bien spécifique :
- Un module composé de cellules photovoltaïque : ils ont pour rôle de transformer l’énergie solaire récoltée en tension électrique.
- Un système de montage aussi appelé système d’intégration à la toiture : ce système permet de fixer l’installation au bâti.
- Un abergement : il a pour rôle d’établir une jonction étanche entre le panneau et le reste de la toiture.
Cependant voici quelques informations en plus sur le fonctionnement des cellules photovoltaïques et sur comment mesurer le rendement des panneaux solaires :
Comment fonctionnent les cellules photovoltaïques ?
Le phénomène des cellules photovoltaïque a été découvert en 1839 par Antoine Becquerel, il s’agit là de composant électronique capable de produire de l’électricité grâce à l’énergie solaire. On parle alors de phénomène comportemental de corps spécifiques semi-conducteur électrique lorsqu’ils reçoivent des rayons solaires. Quand les corps spécifiques reçoivent les photons de la lumière solaire, ils les transmettent aux électrons. Des semi-conducteurs qui vont alors générer une charge électrique. A noter que le matériau semi-conducteur le plus employé dans le domaine des énergies photovoltaïques par les fabricants est le Silicium.
Comment mesure-t-on le rendement d’un panneau solaire ?
La quantité d’électricité produite par un panneau photovoltaïque est mesuré par une donnée fournie par les fabricants, la puissance crêtes. Sous certains critères d’ensoleillement (1000W/m2) et une température optimale de 25°, cette puissance crête correspond à la puissance maximale fourni par une installation photovoltaïque. A noter que ceci c’est une estimation et que par conséquent la puissance réelle peut varier selon plusieurs critères : sa localisation, l'efficacité de ses cellules photovoltaïques, sa mise en œuvre, son orientation, sa maintenance, le type d’installation (Plat, en pente,), etc…
Quelle est la différence entre des panneaux photovoltaïques et les panneaux thermiques ?
Aussi appelés capteurs solaires thermiques, les panneaux thermiques captent l’énergie solaire et la transforme en chaleur. Cette chaleur peut être utiliser par la suite pour alimenter les radiateurs et/ou les sanitaires.
Le panneau photovoltaïque transforme la lumière du soleil en électricité, qui par la suite va donc alimenter les convecteurs, éclairages….
Quel est le meilleur choix entre les panneaux photovoltaïques et les panneaux thermiques ?
Il est d’abord important de signaler que malgré leurs différences, les 2 systèmes ont des vertus complémentaires. Cependant voici un tableau comparatif des avantages et inconvénients de chacun des 2 systèmes.
Comparatif panneaux photovoltaïques et thermiques
Critères | Les panneaux photovoltaïques | Les panneaux thermiques |
---|---|---|
Quelles économies ? | Facture électrique baisse de 25 à 45 %. Possibilité de revendre l'énérgie. | 40 à 50 % d’économies sur la partie « eau chaude » de votre facture. |
Qu’est-ce qu’il alimente ? | Produit de l’électricité et alimente donc votre habitat en électricité. | Produit de l’énergie pour alimenter les sanitaires et radiateurs. |
Quel coût ? | L’installation est plus couteuse, environ 10.000 euros pour une installation de 3KWc. | Moins coûteuse pour une installation, environ 5.000 euros. |
A partir de quand est-ce rentable ? | Un retour sur investissement en moins de 10 ans. | Un retour sur investissement légèrement plus long. (jusqu’à 15 ans) |
Où l’installer ? | Généralement installé sur le toit pour une meilleure productivité. | Peut être installé sur le toit ou dans un jardin. |
Quelle surface nécessaire ? | Environ 25m2 pour une famille de 5 personnes. | Environ 20m2 pour une famille de 5 personnes. |
Quel entretien ? | Très peu d’entretien. | Entretien conseillé tous les 2 ans et une visite de contrôle après 10 ans. |
A noter qu’il existe un model de substitue pour les panneaux thermiques, le SSC : Système solaire combiné, il alimente en même temps le chauffage et les eaux sanitaire en eau chaude.
Dois-je obligatoirement installer les panneaux solaires sur mon toit ?
Pour les panneaux solaires, il existe différents types de pose possible. Et donc, il n’est pas obligatoire que l’installation soit posée sur le toit. Cependant chaque mode d’installation doit suivre quelques conditions :
Sur le toit
Pour les installations de panneaux solaires sur le toit il y a 2 méthodes possible : la surimposition et l’intégration.
- La surimposition : ce procédé consiste à rattacher les panneaux solaires sur une structure fixée sur le toit au moyen de rails. L’installation doit avoir une inclinaison de 8° au minimum et faire face au soleil pour apporter un maximum de rayons de lumière solaire. Là, il est question de l’installation la plus fréquente en Belgique.
- L’intégration : aussi appelé l’IAB (l’Intégration Au Bati). Comme son nom l’indique, ce procédé permet d’intégrer l’installation des panneaux solaires au toit, en remplaçant les tuiles ou les ardoises de votre maison. Cependant, l’installation ne doit pas dépasser la hauteur du bâti de plus de 2cm et ce afin de conserver la solidité du logement et permettre une meilleure étanchéité. Ce model d’installation comporte quelques avantages, en plus d’apporter un avantage esthétique et architectural, elle vous permet de bénéficier d’une prime de réduction lui accordant une réduction d’achat et ce depuis janvier 2018. Il s’agit du tarif associé à l’intégration simplifié du bâti.
Sur le sol
Installation des panneaux solaires sur le sol : effectivement vous pouvez tout aussi bien installer vos panneaux solaires sur le toit que sur le jardin ou la terrasse. En revanche, assurez-vous d’avoir un espace extérieur suffisamment grand, que votre installation soit bien orientée, à la bonne inclinaison et qu’elle reçoive directement la lumière solaire.
Sur la façade
Moins récurrent, on a aussi les installations en façade ou en auvent : ce procédé consiste à intégrer l’installation des panneaux photovoltaïque de façon inclinée avec un angle formé entre les 2 de 30 à 50° à l’architecture de votre bâti. En plus du côté esthétique, c’est un bon compromis entre une protection des rayons du soleil et les biens faits énergétiques qu’ils produisent.
Est-ce rentable ? En combien de temps pourrais-je amortir mes panneaux ?
Comme vus ci-dessus au point 3, Quel est le meilleur choix entre les panneaux photovoltaïques et les panneaux thermiques ? , selon le type d’installation et votre statut c’est un investissement qui est dans tous les cas rentable. Seulement, c’est la période d’amortissement qui peut différée.
Alors que les panneaux photovoltaïques sont rentables et sont généralement amortis en moins de 10ans, les panneaux thermiques eux sont aussi rentables mais avec une période d’amortissement plus longue, d’environ 10 à 15 ans.
Quels sont les types de panneaux solaires que l’on peut trouver sur le marché ?
On distingue 2 catégories de panneaux solaires sur le marché:
Les panneaux solaires classiques monocristallin ou polycristallin
Ce type de panneau se décline en deux sous-catégories :
Les panneaux polycristallins
Etant les moins chère du marché, ils doivent leur nom à leur méthode de production. Utilisant comme matière première le silicium, celle-ci est fondu puis refroidi afin de coaguler jusqu’à former des cristaux agencés de manière désordonnée. Dû à cet alignement chaotique, les cristaux captent donc moins bien la lumière solaire et les panneaux sont par conséquent moins productif que les panneaux solaires monocristallin.
Cependant ces polycristallins comportent d’autres avantages et inconvénients :
- Avantages :
- - Production à grande échelle aisée et rapide.
- - Bon marché.
- - Fonctionne mieux exposé à une lumière solaire indirecte et par temps nuageux.
- Inconvénients :
- - Les panneaux sont généralement moins esthétiques.
- - Un rendement légèrement plus faible, donc plus de surface nécessaire pour une production égale.
Les panneaux monocristallins
Aussi fabriqués à partir du silicium fondu, ces panneaux utilisent un procédé de coagulation mieux contrôlé, permettant aux cristaux de se positionner tous dans le même sens et de rester bien aligné. De ce fait, quand les panneaux sont bien orientés, le rendement est nettement plus élevé que celui des panneaux polycristallin.
Il a aussi des avantages et inconvénient :
- Avantages :
- - Rendement légèrement meilleur, donc conviennent mieux aux petits toits.
- - Fonctionnent mieux exposés à une lumière directe.
- - Généralement totalement noirs, donc plus sobres et plus beaux.
- Inconvénients :
- - Moins efficaces par temps sombre et nuageux.
- - La production plus complexe les rends aussi plus chers.
Les panneaux solaires portables.
Ayant le même principe de fonctionnement que les panneaux solaires classiques, ce sont des versions miniatures qui transforment donc l’énergie solaire en électricité. Leger et transportable, ils sont conçus pour être utilisés partout en permettant de charger tous les appareils électroniques léger : smartphone, pc, tablette, appareil photo…
Disponible en 2 tailles, 32x17 cm et 47x21 cm, à noter que ce model de grand format est pliable pour être réduit à des dimensions de 21x13.5 cm. De plus, les appareils les plus puissants offrent une capacité de 12 V ou 18 V.
Cependant on distingue 2 principaux types de panneaux solaires portables :
Les panneaux solaires mono couche
- les panneaux solaires au siliciums monocristallins qui sont moins couteux et ont un meilleur rendement. Les panneaux solaires au silicium amorphe, sont plus légers, plus résistants, peuvent être utilisé sur une tranche horaire plus large mais ont un rendement moins élevé.
- Les panneaux solaires souple à couche minces : dit de 2eme ou 3eme génération, ils sont constitués de plusieurs couches et ont un excellent rendement ainsi qu’une meilleure efficacité face à une luminosité réduite. Ils peuvent être constitués de plusieurs matériaux : le silicium amorphe ; le CIGS ; le CdTe ; les polymères organiques.
Ces types de panneaux présentent des avantages et inconvénients :
Les principaux avantages:
- - Leur praticité : ils sont légers, peu encombrants.
- - Leur efficacité : ils sont résistants et étanches.
- - Et leur rusticité : ils peuvent supporter des températures de -40° à +60°.
Les principaux inconvénients :
- Ils ont une compatibilité : de ce fait il faut toujours s’assurer avant l’achat que le panneau portatif est bien compatible avec vos appareils.
- Comme les appareils mobiles ont besoin d’une alimentation électrique constante pour recharger correctement leur batterie, il est conseillé d’utiliser une batterie tampon lorsque le temps est nuageux.
- Certaines batteries de forte puissance nécessitent l’emploi d’un régulateur de tension ou d’un booster solaire pour régulariser la charge et protéger le système.
Dois-je changer de compteur électrique ? En existe-t-il des différents et quels sont-ils ?
Selon la situation actuelle de votre compteur installé, vous serez amené soit à changer ou à garder votre compteur actuel. Si avant votre installation de panneaux photovoltaïques vous aviez un compteur bi-horaire donc jour et nuit, il est conseillé de changer celui-ci et de faire donc un compteur unique qui vous coutera moins cher en frais fixes. Si votre installation de panneaux photovoltaïques couvre l’entièreté de votre consommation. Auquel cas, il est à votre avantage de garder votre compteur bi-horaire.
Effectivement, en Belgique, il existe différents compteurs électriques.
Le compteur simple, tarif unique
Si vous êtes un petit consommateur alors le tarif unique, aussi connu sous la dénomination de tarif normal est pour vous.
Il est conseillé notamment aux personnes disposant de ces cas de situations :
- - D’une surface habitable restreinte.
- - D’un compteur gaz, alimentant le chauffage et le chauffe-eau.
- - D’une citerne à gaz propane ou d’une citerne au mazout.
A noter que si vous êtes concernés, le prix du kWh d’électricité est inférieur au tarif de jour du bi horaire mais plus élevé que celui de la nuit.
Les compteur bi-horaire
Ayant pour but de différentier votre consommation électrique en 2 plages horaires, un premier correspondant aux heures pleines donc jours en semaine et le second aux heures creuses donc les nuits en semaines et le Week end en entier. Le but étant de vous faire bénéficier d’un tarif moins élevé aux heures creuses qui correspondes aux 9h de la nuit pour les jours ouvrables.
En revanche, attention de ne pas tomber dans le piège des jours ouvrable : les jours fériés sont considérés comme des jours normaux. Généralement, les creuses sont fixées entre 22h et 7h du matin. Cependant comme elles sont fixées par votre GRD (Gestion de réseaux de distribution) il est conseillé de l’appeler et de s’en assurer.
Quand faut-il adopter le tarif ou compteur bi horaire ?
Quand vos habitudes s’y prêtes. Ce dispositif devient avantageux à condition que vous concentriez votre consommation électrique durant les heures creuses. Puisqu’il faut savoir que le tarif heures pleines est plus coûteux que le compteur unique donc tarif normal. Néanmoins, afin de pouvoir faire tourner lave-vaisselle, lave-linge et séchoir de nuit, vérifiez que vous disposez d’un modèle qui permet de retarder le démarrage !
Assurez-vous également que la puissance de votre compteur électrique soit suffisante pour supporter le fonctionnement simultané de plusieurs appareils.
En conclusion :
- Si votre consommation de nuit et de week-end est supérieure à 50 % du total, il est intéressant de passer au tarif bi horaire.
- Si votre consommation de nuit et de week-end est supérieure à 30 % du total mais que vous avez déjà placé un compteur bi horaire, il est intéressant de conserver le tarif bi horaire.
- Dans les autres cas, mieux vaut rester ou revenir au simple tarif.
Le compteur exclusif nuit, un complément
Comme son nom l’indique ce compteur est une installation complémentaire au compteur principal.
Il permet de bénéficier d’un tarif plus avantageux pour une consommation électrique nocturne. Placé en circuit différé seule des installations de chauffage (chauffage et chauffe-eau à accumulation) y sont raccordées. En ce qui concerne le coût, celui qui est appliqué est égal au tarif « nuit & week-end » du compteur bi horaire mais avec une redevance de distribution moins élevée qui varie en fonction de votre distributeur. A noter que contrairement au tarif bi horaire, celui-ci ne fonctionne pas en journée les Week end.
Le compteur à budget c’est-à-dire à la carte
Installé uniquement en Flandre et en Wallonie, ce compteur est semblable au compteur classique excepté une fonction prépaiement.
Concrètement, vous aurez une carte de paiement que vous rechargez et qui va vous permettre par conséquent de déterminer la quantité de votre consommation d’électricité et/ou de gaz selon le type de compteur à budget que vous choisissez. Sachez que l’installation de ce type de compteur n’a aucune influence sur le fonctionnement de vos appareils et sur la puissance disponible. Cet appareil est placé par votre gestionnaire de réseau de distribution en fonction de la situation rencontrée : soit vous en avez émis la demande (possible uniquement en Wallonie), soit votre fournisseur l’a réclamé. Cette deuxième situation arrive lorsque vous éprouvez des difficultés à payer votre facture d’électricité et/ou de gaz.
Tarif prosumer : vaut-il mieux choisir le capacitaire ou le proportionnel ?
D’abord qu’est-ce qu’un prosumer ? C’est une personne qui utilise un réseau de distribution basse tension et qui dispose d'une installation de production d'électricité décentralisée tel que les panneaux photovoltaïques et dont la puissance est inférieure ou égale à 10 kVA.
Ensuite le tarif en lui-même n’est pas une taxe, comme on peut l’entendre parfois. Il s’agit bien d’un tarif, qui permet de faire en sorte que l’ensemble des utilisateurs du réseau de distribution participent de manière équitable aux coûts de son fonctionnement.
Le tarif prosumer sera répercuté aux clients prosumers via la facture du fournisseur d'électricité. Ce tarif varie d'un gestionnaire de réseau de distribution à l'autre et a fait l'objet d'une validation en février 2019 par la CWaPE, la Commission wallonne pour l'Énergie.
Il a pour objectifs :
- D’assurer le maintien et le développement du réseau.
- D’inciter les prosumers à auto-consommer leur production d'énergie en se dirigeant vers les énergies vertes mais aussi à diminuer leur prélèvement d'énergie sur le réseau central.
Entre le tarif prosumer capacitaire et proportionnel il est préférable de choisir le propositionnel, on vous explique :
- Le tarif capacitaire :
Il est calculé sur la base de la puissance électrique nette développable par votre installation, c’est-à-dire la puissance maximale que votre installation peut injecter sur le réseau. Donc plus celui-ci est grand moins vous payez.
Avec ce tarif, vous contribuez aux coûts du réseau (distribution et transport) à hauteur de 62,24%, c’est-à-dire le pourcentage d’électricité que vous prélevez directement depuis le réseau. Ce montant ne dépend donc que de la puissance électrique de votre installation et est exprimé en EUR/kWe. P.S. : c’est le tarif qui sera appliqué par défaut.
- Le tarif proportionnel :
Il est quant à lui calculé sur la base de l’électricité que vous prélevez depuis le réseau. Plus vous autoconsommez, moins vous prélevez sur le réseau et donc moins élevé sera votre tarif prosumer. Ce montant dépend donc de votre autoconsommation. Ayant des panneaux photovoltaïques remplissant pleinement vos besoins ou en grande partie vos besoins en électricité et ou gaz il est préférable de demander le tarif prosumer proportionnel.
Pour choisir cette méthode de tarification, vous devez d’abord installer soit un compteur double flux soit un compteur intelligent. Comptez environ 150 € HTVA pour vous équiper d’un de ces compteurs, mais les prix peuvent varier en fonction de votre GRD (gestionnaire de réseau de distribution).
Après installation, ma facture d'électricité sera automatiquement réduite ?
Non malheureusement, il faut demander d’abord à votre fournisseur d’adapter son prélèvement mensuel à la suite de votre nouvelle installation de panneaux photovoltaïques.
A la fin de l’année vous aurez une facture de décompte. Soit vous devrez payer ou bien votre fournisseur vas vous rembourser et cela dépendra de la production de votre installation.
C'est quoi le KVa ?
Le KVA (Kilovoltampère) est une unité de mesure qui indique la puissance du compteur spécifié sur la facture ou le contrat d’électricité. A noter que le Kilovoltampère (kVA) est la puissance électrique apparente d’une installation mais aussi que le VA (Le Voltampère) est une unité de mesure de puissance électrique, comme le Watt et qu’un kilovoltampère correspond à 1000 kVA.
Le kVA mesure donc la puissance active, c’est-à-dire la puissance réellement disponible de l’installation électrique.
On distingue 2 types de KVA :
- Les compteurs électriques monophasés : étant les plus courants, ce procédé consiste à utiliser un circuit unique pour desservir tout le logement. Avec ce type de compteur, la valeur en kVA peut être transcrite en ampères en multipliant par 5 sa valeur. Ainsi, un compteur de 3 kVA équivaut à 15 ampères.
- Les compteurs électriques triphasés : desservant le logement par trois circuits électriques indépendants, ce modèle de compteur permet de répartir la puissance dans les trois circuits électriques. La valeur en kVA de ce type de compteur doit être multipliée par 5/3 afin d’obtenir la valeur en ampères. De ce fait, un compteur électrique triphasé de 9 kVA équivaut à 15 ampères. Il est dès lors possible de déphaser la puissance du compteur, par exemple pour desservir 3 logements sur 3 étages différents. Le compteur de 9 kVA donnera une puissance active de 3 kVA pour chaque étage.
Comment entretenir des panneaux solaires dans le temps ?
En générale, les panneaux photovoltaïques ne nécessitent en principe aucun entretien. La pluie et le vent se chargeront de nettoyer et de balayer les éventuels résidus de feuilles, de poussière etc… Vous pouvez cependant vérifier leurs états une fois par an, si elle a souffert de fortes intempéries. Il en est de même pour votre onduleur. Il est important de savoir qu’il ne faut jamais utiliser de produits liquides pour nettoyer vos panneaux solaires. Cependant veillez à vérifier que certaines cellules de votre installation de panneaux photovoltaïque ne sont pas abimées. Pour ce faire, il vous suffit de comparer la production réelle de votre installation (relevée sur votre compteur vert) à sa production théorique établie lors du devis.
Et si vous vous posez des questions sur sa solidité, sachez que ces panneaux fabriqués en verre trempé de 3 à 4 mm d’épaisseur sont plus solide qu’un parebrise et, qu’ils peuvent résister à des grêlons de 25 mm tombant à une vitesse de 90 km/h.
Existe-t-il encore des primes ou des aides pour l'installation des panneaux solaires ?
Dernièrement, on entend que certaines primes liées à l’installation de panneaux solaires ont diminué voir même que d’autres ont disparu ne paniquez pas on vous dit tout en fonction des régions.
Pour la Wallonie
Il reste « le système du compteur qui tourne à l’envers » comme avantage. Ce système dit qu’au moment du décompte annuel, votre fournisseur d’énergie déduira la quantité d’électricité injectée dans le réseau grâce à vos panneaux par rapport à celle puisée sur le réseau. Si elles sont équivalentes, la consommation électrique nette indiquée sur votre facture d’électricité sera égale à zéro kilowattheure. Et donc par conséquent vous ne payerez rien. Il est là question de la prime prosumer proportionnel.
A noter qu’un tarif pro sommateur est entré en vigueur en Wallonie en 2020. Il est question d’une compensation à l’utilisation du réseau pour l’électricité que vous y injectez. Cette compensation serait d’environ 400€/an (en fonction du gestionnaire de réseau). Toutefois, ce tarif ne devrait s’appliquer qu’aux installations photovoltaïques placées et agréées après le 1er juillet 2019 selon un avant-projet de décret présenté au gouvernement wallon le 31 janvier dernier mais qui doit encore être validé.
La région de Bruxelles
Clairement l’emplacement géographique le plus intéressant pour l’installation de panneaux photovoltaïques. Avant 2020 il était question d’une prime compensatoire c’est à dire que vous ne payez que la différence entre l’électricité prélevée et celle injectée. Cependant à partir de 2020 il sera question d’une rémunération que vous percevrez pour l’électricité injectée sur le réseau et sera inférieure au prix que vous payerez pour consommer l’électricité du réseau.
Mais, tout n’est pas perdu car en tant que propriétaire de panneaux solaires, vous pouvez dorénavant compter sur un prime concernant les certificats verts sur une période de 10 ans. Cette prime de certificat vert s’élève à environ 800euros par an.
Attention : leur nombre sera déterminé par un compteur vert séparé de votre compteur électrique.
Dans le sud du pays, en Flandre
Aucune aide ni prime n’est accordée. Seul est pris en compte le compteur qui tourne à l’envers et donc malgré tout cette région reste aussi rentable. De plus le tarif pro sommateur est d’application en Flandre depuis 2015. Il s’élève à plus ou moins 300€/an pour une installation de panneaux solaires moyenne. Mais il pourrait être remplacé par un autre système en 2020 avec l’arrivée du compteur intelligent.
Dans tous les cas, avec ou sans primes, investir dans les installations panneaux photovoltaïque reste rentable et avantageux notamment pour plusieurs raisons :
- - Consommation électrique moindre.
- - Réduction du montant de vos factures énergétiques.
- - Un investissement durable.
- - Une consommation écoresponsable.
- - Un meilleur certificat PEB pour votre bien.
- - Amortissement rapide en moins de 10 ans.
Combien de panneaux dois-je installer ? Existe-t-il une limite ?
Afin de connaitre le nombre de panneaux solaires que vous pouvez ou vous devez installer il faut prendre en compte plusieurs grand critères et sous-critères :
Les critères pour dimensionner son installation :
- La puissance crête : elle joue un rôle important. Et pour cause, les puissances régissent les tarifs d’achats ou l’obtention des aides. En 2020 la puissance nominale moyenne de la nouvelle génération de panneaux solaire proposée en ligne est de 300/330 Wc. Quant aux panneaux solaires posés par Terre Solaire, leur puissance nominale est de 350 Wc. Voici le nombre moyen de panneaux posés par Terre Solaire selon la puissance d’installation souhaitée :
Nombre de panneaux en fonction de la puissance souhaitée
Puissance d’installation (kWc) | Nombre de panneau |
---|---|
3 kWc | 8 panneaux |
6 kWc | 16 à 17 panneaux |
9 kWc | 24 à 25 panneaux |
36 kWc | 102 panneaux |
- Surface et dimensions du panneau solaire : généralement, les dimensions d’un panneau solaire restent identiques d’un fournisseur à l’autre. Voici la surface nécessaire (m²) en fonction de la puissance et du nombre de panneaux solaires :
Surface nécessaire en fonction du nombre de panneaux
Puissance d’installation (kWc) | Nombre de panneaux | Surface nécessaire (m²) |
---|---|---|
3 kWc | 8 panneaux | 14,4 m² |
6 kWc | 16 – 17 panneaux | 28,8 à 30,6 m² |
9 kWc | 24 -25 panneaux | 43,2 à 45 m² |
36 kWc | 102 panneaux | 183,6 m² |
A noter qu’à ces dimensions il faut ajouter les marges de sécurités pour permettre aux techniciens de poser les protections collectives et travailler en toute sécurité.
- Les conditions d’ensoleillement : le critère primordial pour la productivité de vos panneaux solaires. Peu importe l’endroit où sont installés les panneaux solaires du moment qu’ils ont la meilleure orientation et ont un accès sans obstacle aux rayons du soleil. De ce fait il faut prendre en compte les obstacles suivants : les zones d’ombrage permanent (occasionnées par des lucarnes, balcons, maisons voisines…), les éléments déjà présents en toiture (cheminées, sorties de VMC non déplaçables, chien-assis, fenêtres, antennes…) et la marge de sécurité déjà évoquée ci-dessus.
Le nombre de panneaux
Il dépend de votre situation:
- Vous autoconsommez : l’électricité produite par vos panneaux solaires est directement consommée et si vous surproduisez vous pouvez vendre ce surplus d’électricité. Cela va vous permettre d’amortir encore plus vite votre installation.
- Vous souhaitez vendre la totalité de votre production : la résidence bénéficiant d’une énergie d’un fournisseur énergétique, la totalité de l’électricité produit par les panneaux solaires est quant à elle vendu. A noter que ce choix est fait de manière générale par les propriétaires qui souhaitent installer une toiture solaire sur le toit d’une location occupée ou non ou d’une résidence secondaire. Dans ce cas, il n’est pas nécessaire de prendre en compte les besoins énergétiques des habitants du foyer : le calcul reposera uniquement sur la rentabilité du projet.
- Si c’est pour votre propre consommation, à vos besoins énergétiques : Vos besoins en électricité ne sont pas nécessairement égaux à ceux de vos voisins, même si vous possédez un logement similaire et une surface de toiture égale. Ceux-ci découlent principalement de vos habitudes de consommation, de la composition de votre foyer ainsi que de l’isolation de votre maison.
Dans tous les cas, faites appel à des professionnels agréés qui vont vous offrir la meilleure installation correspondant à vos besoins tout en prenants en comptes l’ensemble des critères et conditions nécessaires. Demandez dès maintenant un devis à nos experts via notre plateforme.